Réfection de l'entrée de l'église
RÉFECTION DE L'ENTRÉE DE L'ÉGLISE
Voir article ER en fin de page.
À l'origine, passé la porte, c’étaient des murs de plâtre - que le temps avait défraichis - qui accueillaient les fidèles.
Le lieu, assez exigu, est percé de deux portes en rez-de-chaussée qui donnent, pour l'une, sur le cimetière, et pour l'autre, sur le chœur de l'église. Il y a également un escalier qui permet d'accéder au clocher, un placard pour abriter l'électrification de cloches, et enfin une sorte de remise qui contient le catafalque (Le terme provient de l'italien catafalco, signifiant échafaudage) qui ne sert plus depuis des lustres.
A propos de lustre justement, ce sas est éclairé par une ampoule qui pend au bout d'un fil électrique et qui donne une lumière jaunâtre. Lugubre.
Au plafond, on aperçoit trois trous profonds qui communiquent avec les cloches. En effet, c'est par là que descendaient les cordes qui permettaient d’actionner les sonneries avant l’électrification. Pour ceux qui ont été enfants de chœur dans les années 50 et 60, cela leur rappellera surement des souvenirs de voltiges et ... des gifles.
Comme nous sommes dans le centenaire de la Première guerre mondiale, rappelons qu’en août 1914, l’armée française a fait supprimer toutes les cordes des églises pour des raisons stratégiques. Elles n’ont été remises en place que le 11 novembre 1918, pour sonner la fin de la guerre et la victoire.
Comme je le disais plus haut, le lieu méritait vraiment une réhabilitation.
C’est en cours, grâce à Bernard qui y a consacré beaucoup de son temps.
Tout d’abord, il a décapé les deux portes de l’entrée, et les a passées ensuite à la lasure pour leur redonner la patine qu’elles méritaient.
Pour l’entrée, et sur les propositions du maire, il a tout d’abord terminé de décrépir ce qu’avait commencé Marie-Gilles, puis il a jointoyé les pierres à la chaux de Wasselone.
Un travail de longue haleine mais le résultat est là. Et c’est impressionnant !
Il était intéressant pour la mémoire, de conserver les trappes d’accès aux cloches. Bernard a alors eu l’idée de les « meubler » en construisant des caches en chêne.
À travers l’un d’eux, passera une corde qui descendra vers le sol pour rappeler l’ancien fonctionnement.
Actuellement, il reste à peindre les boiseries, à raviver le vitrail en demi-cercle et à mettre en place un lustre.
Quid du lustre ? Faut-il en acheter un qui rappellera celui de la nef, en privilégiant pampilles et verrerie (le cristal étant hors de portée du budget communal) ? Ou se tourner vers un lustre en fer forgé pour coller à la rusticité des lieux ? La question se pose, et les propositions seront les bienvenues de la part des lecteurs girivillois.
Quant à Bernard, il poursuit ses travaux en prenant soin, chaque fois qu’il quitte les lieux, de donner un coup de balai par respect pour le bâtiment et son illustre locataire.
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